Programme financé par l’ISC, CNRS, sur la circulation des théories de la communication, la vulgarisation des modèles des sciences sociales et le développement d’une ingénierie des communications sociales, mené avec le GRIPIC Celsa (Paris 4) et Labsic (Paris 13), 2013 (Joëlle Le Marec, Laurence Salvator)
Spectacle et débat
Une salle de cours de Tango, en juin 2015.
Il fait chaud. L’eau du robinet va arrêter de couler pour cause de pollution, tandis que dans un pays voisin l’état d’urgence vient d’être décrété, une fois de plus à cause d’une histoire d’eau. Les danseurs de ce cours ont l’habitude de se retrouver tous les vendredis soirs. Les événements extérieurs – cette eau dont personne ne se sentait responsable tant qu’elle était potable, tant qu’elle coulait à flot – vont insuffler tension et passion, impatience et silence et… quelques notes d’espoir, alors que les personnages prennent progressivement conscience des enjeux économiques et environnementaux autour de ce précieux liquide. Danse de la passion, de la mélancolie, de la pauvreté, le tango donnera ici l’image d’un jeu incessant entre les partenaires, dans un climat social alarmant depuis que l’eau commence à rendre les gens du pays malades.
Avec :
Frédéric Tournier, enseignant-chercheur
Bérengère Basty, metteuse en scène
et l’association Art’aire studio
Jean-François Ternay intervient au Colloque « Le journalisme scientifique dans les controverses », organisé par l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS (ISCC) et l’Association des Journalistes Scientifiques de la Presse d’Information (AJSPI).
Avec la participation de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
Pour plus d’informations : http://www.iscc.cnrs.fr/spip.php?article1801
Coordination du colloque : Gérard Arnold (ISCC) et Sylvestre Huet (AJSPI)
Joëlle Le Marec, Jean-François Ternay et Thierry Lefebvre interviennent le 10 octobre aux “Journées du réseau Pims – Professionnels de l’image scientifique”, organisées par le Musée des arts et métiers en partenariat avec l’ADBS Secteurs Audiovisuel et Recherche.
Sciences en images Observation – Interprétation Création – Imagination
Depuis 2009, le réseau Pims fédère les pôles audiovisuels et les photothèques des principaux établissements scientifiques et techniques nationaux (instituts de recherche, universités, musées…) autour d’un point commun, l’image scientifique.
Qu’elle soit fixe ou animée, l’image est au cœur des activités de recherche et au cœur de nos missions. Cette place est incontestable et incontestée : dès son invention, elle a suscité l’engouement des chercheurs et cet intérêt ne s’est pas démenti.
Depuis presque deux siècles, des évolutions technologiques et sociologiques majeures ont bouleversé le paysage de la photo et du film scientifiques, modifiant en profondeur les pratiques, les usages.
Face à ces constats, il nous a semblé intéressant de faire une pause, « un arrêt sur image » pour prendre un peu de distance avec le quotidien, nous interroger et réfléchir ensemble aux grandes tendances façonnant nos métiers.
Programme :
Pims – Professionnels de l’image scientifique
ADBS – Association des professionnels de l’information et de la documentation
http://www.adbs.fr/sciences-en-images-observation-interpretation-creation-imagination-132233.htm
Jean-François Ternay intervient à la 3e journée d’études du Projet d’animation scientifique « Les nouvelles formes de la communication et de la culture scientifiques et techniques ».
Sciences et techniques en représentation(s)
Formes culturelles et scénographies contemporaines
Cette journée d’étude est organisée par trois laboratoires de Rhône-Alpes (Gresec, Elico, C2So-Centre Norbert Elias) dans le cadre du projet « Les nouvelles formes de la communication et de la culture scientifiques et techniques ». Consacrée à l’étude des dispositifs, des stratégies et des pratiques émergentes dans le secteur de la communication et de la culture scientifiques et techniques, ce projet est soutenu par la Région Rhône-Alpes (ARC 5 Cultures Sciences Société et médiations). Il s’agit d’analyser les formes artistiques et culturelles qui servent de support et de vecteur à la diffusion des connaissances scientifiques et à la configuration du rapport entre science et société, dans les domaines du cinéma, du documentaire de création, du spectacle vivant, de l’art contemporain, ainsi que dans des projets culturels transversaux, et plus largement les organisations culturelles qui accueillent ces productions (festivals, laboratoires de création, projets arts – sciences) et contribuent à les structurer. Ces formes, traditionnelles ou émergentes, ne se réclament pas nécessairement de la culture scientifique ou de la médiation scientifique, mais elles prennent part à ce champ tout en le renouvelant, par exemple par des démarches expérimentales. La journée d’études s’intéressera aussi bien au pôle de la production qu’à celui de la mise en public, et prêtera une attention particulière à la diversité des acteurs, des institutions et des stratégies qui sous-tendent leur activité.
Joëlle Le Marec intervient dans le cadre de la Conférence internationale « Cultures de l’innovation, de la créativité et de la gouvernance », du 21 au 23 novembre 2013, organisée par IRIST, Université de Strasbourg et ESST (European Studies of Society, Science, and Technology).
Cette conférence est aussi l’occasion de fêter les 40 ans du GERSULP (Groupe d’Etude et de Recherche sur la Science de l’Université Louis Pasteur).
Présentation de la conférence : Conference Strasbourg Nov 2013-2
Joëlle Le Marec intervient aux journées annuelles du Groupe d’Intérêt Scientifique Institutions Patrimoniales et Pratiques Interculturelles (IPAPIC) les 20 et 21 septembre 2013 à Chamarande (http://www.ipapic.eu/)
Joëlle Le Marec intervient dans le cadre du colloque « Les Mondes de la Médiation Culturelle » qui se déroulera les Jeudi 17, Vendredi 18 et Samedi 19 Octobre 2013 à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3,
Le programme complet est ici :
Joëlle Le Marec intervient dans le cadre du séminaire « Analyser la circulation des savoirs : contributions et méthodes »
organisé par
Mathieu Quet (UMR 201, IRD-Paris 1 & IFRIS),
Mina Kleiche-Dray (UMR 201, IRD-Paris I),
David Dumoulin (IHEAL-CREDA, Université Paris 3),
avec le soutien de :
l’Institut Francilien Recherche Innovation Société (IFRIS),
l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD),
l’Université Paris 5 Descartes,
l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle
Séance du 17 octobre de 14h à 17h30 :
Frédérique Jankowski (CIRAD) « Approche socio-cognitive des dispositifs participatifs pour la gestion concertée des ressources naturelles »
Joëlle Le Marec (Univ. Paris 7) « Méthodes d’analyse des circulations de connaissances en sciences de l’information et de la communication »
Le séminaire a lieu au CEPED, 19 rue Jacob, 75006 Paris. M° Saint-Germain-des-Prés
Programme et informations : http://cisav.hypotheses.org/informations-pratiques-sur-le-seminaire
Un carnet de recherche est également en ligne sur lequel il est possible d’écouter les enregistrements des séances précédentes : http://cisav.hypotheses.org/
Résumés :
Frédérique Jankowski (CIRAD)
« Approche socio-cognitive de la mise en dialogue de savoirs scientifiques et paysans. L’exemple d’un projet d’agro-écologie dans l’état de Oaxaca (Mexique) »
En Amérique du Sud, l’agro-écologie est très souvent associée au retour de la souveraineté alimentaire et au maintien d’une agriculture familiale (Altieri et Toledo, 2011). Dans ce cadre, les compétences et savoirs traditionnels des paysans sont considérés comme le substrat fertile permettant de concevoir de nouvelles technologies respectueuses tant de l’environnement que des pratiques locales. L’agro-écologie constituerait ainsi un espace de dialogue et d’intégration des savoirs scientifiques et paysans. A partir d’un projet d’agro-écologie de restauration des sols dans l’état de Oaxaca (Mexique) nous décrivons les formes concrètes d’articulations entre des savoirs multiples et leurs justifications par des agronomes. Il s’agit de questionner tant les modalités des traductions opérées que les espaces d’incommensurabilité auxquelles elles sont confrontées. Pour cela, nous proposons un triple cadrage conceptuel qui emprunte à : (i) l’analyse anthropologique des modes d’acquisition et de circulation des savoirs sur la Nature ; (ii) les travaux en sociologie de la traduction portant sur des dispositifs d’intermédiation et (iii) la théorie de la justification développée en sociologie des régimes d’action.
Joëlle Le Marec (CERILAC, Université Paris Diderot)
« Circulation des savoirs et communications sociales dans la recherche »
Voilà maintenant plus de 50 ans que Serge Moscovici a établi un direct entre les savoirs sociaux (les représentations sociales) et la communication, à partir de l’idée qu’il n’est aucun « contenu » de la pensée sociale qui ne soit observable en dehors des processus de communication. Paradoxalement, cette idée a largement nourri quantités de travaux relatifs à des phénomènes de la pensée sociale, des mystère des visions du monde construites hors de la rationalité scientifique, mais n’a en rien symétrisé le type de regard qui pouvait s’appliquer à la fois à la recherche et à d’autres domaines d’élaboration de savoirs. Il a fallu la conjonction d’une critique plus ou moins explicitement politique du fonctionnement social de la recherche, et d’une réhabilitation également plus ou moins explicitement politique du sujet social ordinaire, pour qu’on prenne au sérieux l’hypothèse d’une pluralité des savoirs dans et hors recherche. Je souhaiterais écarter au moins dans un premier temps les implicites politiques (critique de la domination académique et promotion des savoirs méconnus), pour revenir à l’idée d’une dimension fondamentalement communicationnelle de n’importe quel type de savoir, et sur cette base, présenter quelques situations de recherche portant précisément sur le travail scientifique ordinaire et sur les discours à propos de sciences.
Soutenance d’Habilitation à Diriger des Recherches de Sylvie Catellin, sous la direction de Joëlle Le Marec, en sciences de l’information et de la communication :
« Enquête sur la sérendipité : genèse d’un concept »
Lundi 16 septembre 2013 à 13h30, Salle 695 C – Bât. Grands Moulins, Université Paris 7 Diderot
Le jury est composé de :
– Christian Delporte, rapporteur, Université de Versailles Saint-Quentin
– Baudouin Jurdant, Université Paris-Diderot
– Joëlle Le Marec, directrice d’habilitation, Université Paris-Diderot
– Jean-Marc Lévy-Leblond, rapporteur, Université de Nice
– Laurent Loty, CNRS
– Jacques Perriault, rapporteur, Université Paris X, Nanterre
– Nathalie Piégay-Gros, Université Paris-Diderot
