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septembre 2016

E M M A

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E M M A
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Une pièce de théâtre écrite et interprétée par les étudiants du
Master 1 Journalisme, culture et communication scientifiques de l’université Paris DiderotLundi 17 octobre 2016 à 19hMardi 15 novembre 2016 à 20h avec un débatEncadrement et mise en scène : Emilie Trasente et Frédéric Tournier
Régie vidéo : Nuno MarcelinoThéâtre de la Reine Blanche
2 bis passage Ruelle, 75018 Paris
www.reineblanche.comEntrée gratuite. Réservation indispensable à :
reservation@reineblanche.comContact : Frédéric Tournier, 01 57 27 79 71, frederic.tournier@univ-paris-diderot.frAvec le soutien de :La Mairie de ParisLe Festival des Idées organisé par l’université Sorbonne Paris CitéLa Fête de la science organisée par l’université Paris Diderot

Quelles sont les marges de manœuvre d’un président d’université en France en 2016 ?

Interviews de François-Noël Gilly, ancien président de l’université Lyon 1, réalisées les 2 et 3 mai 2016 par Frédéric Tournier, maître de conférences, université Paris Diderot.

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Présentation :

Depuis la décision du ministère en avril dernier de retirer l’Idex à l’université Sorbonne Paris Cité, les communautés universitaires s’interrogent sur la démarche à mettre en place et sur l’option de fusionner les établissements, ou certains d’entre eux, option dès à présent privilégiée par les dirigeants des universités (voir les lettres des président.e.s des quatre universités, P3, P5, P7, P13 datées de juin 2016).
L’interview du professeur François-Noël Gilly, président de l’université Lyon 1 de mars 2012 à mars 2016 apporte des éléments sur la politique universitaire et en particulier sur les opportunités de fusion des universités (dans son cas, Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3 et Saint Etienne) qui peuvent nous faire réfléchir quant au bien fondé de ces restructurations. (suite…)

Conférences de recherche sur le journalisme (2016-2017)

Crédits :Durée : 20h CM

6 séances. Le mardi de 18h30 à 20h30 à Paris 3, à partir du 4 octobre 2016.

Ces conférences sont organisées dans le cadre du partenariat entre :

  • Master Journalisme Culturel – Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
  • Master Journalisme Européen – Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
  • Master Journalisme Scientifique – Université Diderot Paris 7

Objectifs des conférences

Présenter aux étudiants des trois Masters des activités de recherche portant sur le journalisme. Afin de respecter la diversité des trois Masters et d’enrichir les perspectives proposées aux étudiants, les cadres théoriques et méthodologies pourront être issus de l’ensemble du spectre des lettres et sciences humaines.

Déroulement de la conférence

Durée de 2 heures se répartissant comme suit :

  • Présentation de l’intervenant, de son parcours, et de ses recherches
  • Développement d’une recherche en particulier
  • Échanges avec les étudiants

Modalités pratiques

Le public est constitué potentiellement de l’ensemble des étudiants des Masters soit une soixantaine de personnes.

Les conférences ont lieu le mardi de 18h30 à 20h30, au Centre Censier de l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, 13 rue Santeuil, Paris 5ème arrondissement. Les salles sont indiquées plus bas, dans le programme.

Programme des conférences :

 

Mardi 25 octobre 2016

Les classements académiques médiatiques en France : socio-histoire d’une coproduction capitaliste entre média, État et monde académique.

 Julie Bouchard (Maîtresse de conférences, Université Paris 13, LabSic). Salle 228.

Résumé :

La plupart des pays industrialisés côtoient, sinon avec plaisir, du moins avec habitude, intérêt volontaire ou contraint, scepticisme ou agacement, les classements académiques produits par des entreprises de presse. Si les classements académiques sont anciens, remontant à la fin du xixe siècle, leur production régulière par des organes de presse est elle beaucoup plus récente trouvant les sources de son élan dans les années 1970-1980. Comment des entreprises de presse en France sont-elles parvenues à s’imposer en tant que producteurs de classements académiques ? Quels sont les logiques et processus de production des classements académiques médiatiques ? Quelles valeurs de l’espace académique façonnent-ils? Une perspective média-centrée, micro et diachronique procédant à une analyse sociotechnique de la production des classements académiques médiatiques invite à nuancer l’idée d’un espace médiatique comme évaluant tout puissant et actif et corollairement celle d’un espace académique comme simple évalué passif en révélant les relations d’interdépendances (coopération, conflit, négociation, ajustement) entre l’espace médiatique, l’espace académique et l’espace étatique qui rendent possible cette coproduction à la fois encouragée, tolérée et critiquée.

Mardi 8 novembre 2016

Pour quoi étudier la presse magazine ?

Claire Blandin (Professeure, Université Paris 13, LabSic). Salle 307.

Résumé :

Le dynamisme du marché de la presse magazine est une des spécificités du paysage médiatique français : l’émergence de courants politiques, habitudes de consommation, nouvelles formes de loisirs… s’est accompagnée, tout au long du XXe siècle, de la création de titres. Les magazines offrent au chercheur une source incomparable pour cerner les mutations politiques, économiques et culturelles de notre société. Cette intervention présentera les différentes dimensions possibles de l’étude des magazines ; l’image (publicitaire et/ou rédactionnelle) y joue toujours une place centrale. On reviendra ensuite sur une recherche originale traitant des représentations de la famille dans les années 1960. Cet exemple veut montrer que les magazines peuvent être pris comme les témoins de la diversité des productions de la culture de masse, mais que leur analyse est parfois complexe du fait de la polyphonie des discours qui s’y font entendre. 

Mardi 22 novembre 2016

Le journalisme est-il une profession ?

Denis Ruellan (Professeur des universités, CELSA Paris IV Sorbonne/Gripic). Salle 307.

Résumé :

Le journalisme se présente beaucoup sous les atours d’une profession. Plus que d’autres groupes occupant un segment des activités laborieuses, il insiste sur les raisons collective, coordonnée, sociale et publique de son existence. L’objet de la conférence sera d’étudier à la fois les conditions de production de ce discours sur soi et les raisons sociologiques de penser que le journalisme est effectivement une profession et pas seulement un agrégat de métiers relativement proches. En revenant sur la notion de « flou », le propos sera enrichi de résultats de recherches conduites depuis cette proposition, sur la presse locale, sur la déontologie, sur les modes de l’action collective, sur les motifs de l’engagement.

Mardi 29 novembre 2016

Google, la presse et les journalistes

Guillaume Sire (Maître de conférences, Université Panthéon Assas Paris 2, Institut Français de Presse / CARISM). Salle 228.

Résumé :

Après avoir expliqué le fonctionnement du moteur Google, et parlé de son pouvoir de prescription, nous expliquerons ce que cela implique pour la presse et les journalistes : quels rapports entre Google et les entreprises de presse ? quelles nouvelles pratiques ? quels enjeux ? quels risques ?

 

Mardi 6 décembre 2016

Appréhender les relations presse-politique dans leur contexte institutionnel :
les échanges informels en Allemagne

Nicolas Hubé (Maître de conférences, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Salle 307.

Résumé :
En travaillant sur les relations informelles dans différents cercles d’informations de la Capitale allemande, nous tenterons de dépasser ce qui apparait souvent dans la littérature comme un effet de la « culture démocratique allemande » respectueuse des droits constitutionnels du quatrième pouvoir. Cette enquête historique et sociologique cherche à comprendre les mécanismes institutionnels, sociaux et politiques qui expliquent comment fonctionnent les relations entre journalistes et politiques.

Mardi 13 décembre 2016

Les espaces de production et de circulation de l’information “internationale”. L’exemple de l’actualité “marocaine” dans les médias étrangers

Dominique Marchetti (Directeur de recherche, CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique, Paris). Salle 228.

Résumé :

Cet état provisoire d’une recherche en cours s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large qui vise à comprendre les conditions de production et de circulation des biens culturels de grande diffusion dits transnationaux, à partir de l’exemple de l’actualité « internationale » produite par les médias généralistes. La problématique générale est d’appréhender ces processus de transnationalisation en mettant en relation plusieurs espaces qui sont trop souvent séparés dans les analyses : l’espace médiatique du pays d’origine de la production des informations, celui du pays d’accueil où celles-ci sont diffusées, mais aussi l’espace médiatique international ou ses sous-espaces régionaux, ceux-ci rassemblant des médias transnationaux sous différentes formes (agences de presse, chaînes internationales, médias nationaux ayant des effets transnationaux, etc.). L’étude des pratiques et des productions d’« intermédiaires clés » de la transnationalisation des biens culturels, ici les correspondants des médias étrangers ou les journalistes des grandes agences transnationales multimédias qui forment une fraction stratégique des « grossistes » de l’information internationale, permet de mettre au jour des processus très généraux de division du travail transnational et les luttes sociales, économiques, politiques, professionnelles qu’ils engendrent. Pour « localiser » cet « international », et ainsi éviter les propos généraux sur la « globalisation » et la « mondialisation » ou bien les voir par un prisme trop monographique, le choix s’est porté sur une étude de cas, celle du Maroc, de manière à chercher à comprendre comment une information « marocaine » devient ou non « transnationale ». Ce texte s’appuie sur les éléments d’un travail en cours, notamment quatre-vingts interviews avec des journalistes travaillant (ou ayant travaillé) pour différents médias étrangers au Maroc et une analyse statistique de leur présence.

Après avoir caractérisé la position dominée de ce pays dans l’espace médiatique transnational, et c’est ce qui fait entre autres son intérêt scientifique d’autant plus qu’il n’a pas été étudié sous cet aspect, cette contribution esquisse quelques grands principes de structuration de l’espace des producteurs (médias et journalistes) de l’actualité dite « marocaine » à l’étranger, notamment dans ses fractions qui produisent et diffusent dans les mondes majoritairement de langue arabe et de confession musulmane. Ils permettent de pointer une série de transformations contemporaines de la production et de la circulation de l’information dite « internationale ».