Conférence Cultureindustry
Joëlle Le Marec participe à la journée d’étude « Recherche et musée : les rouages d’une relation complexe »
Son intervention est intitulée « Cadres sensibles, et représentations muséales des savoirs : expérimenter ensemble entre chercheurs et muséologues »
Le programme de cette journée est téléchargeable ici.
Rencontre de l’OCIM, co-organisée par Joëlle Le Marec et Ewa Maczek (OCIM), sur le thème des collaborations entre musées et recherche à propos de démarches participatives.
Pour en savoir plus : http://www.ocim.fr/formation/musees-et-recherche-experimenter-et-cooperer-dialogues-sur-le-sens-de-linnovation/
Approches de l’Oulipo
Séminaire organisé par Cécile De Bary
dans le cadre de l’ANR Difdepo http://difdepo.hypotheses.org/
Cerilac, EA 4410, axe Emoi, université Paris Diderot
(en alternance avec le séminaire Algoritm, université Paris 3-Sorbonne nouvelle)
Camille Bloomfield (université Paris 3-Sorbonne nouvelle)
« Mondialisation de l’Oulipo »
Approches de l’Oulipo
Séminaire organisé par Cécile De Bary
dans le cadre de l’ANR Difdepo http://difdepo.hypotheses.org/
Cerilac, EA 4410, axe Emoi, université Paris Diderot
(en alternance avec le séminaire Algoritm, université Paris 3-Sorbonne nouvelle)
Emmanuël Souchier (université Paris-Sorbonne), Julia Bonaccorsi (université Lumière Lyon 2), Sarah Labelle (université Paris 13)
« Queneau au risque d’une réécriture médiatique »
Approches de l’Oulipo
Séminaire organisé par Cécile De Bary
dans le cadre de l’ANR Difdepo http://difdepo.hypotheses.org/
Cerilac, EA 4410, axe Emoi, université Paris Diderot
(en alternance avec le séminaire Algoritm, université Paris 3-Sorbonne nouvelle)
Thierry Lefebvre intervient dans le cadre du 139e congrès des Sociétés historiques et scientifiques.
– mardi 6 mai 2014 : « Promouvoir le thermalisme : des écrits entre science et invitation au voyage. Le cas de Royat (1850-1914) »
– jeudi 8 mai 2014 : « La minicassette au service de la contre-information ».
Pour en savoir plus : site du CTHS
Frédéric Tournier participera au 82e congrès de l’ACFAS (Association francophone pour le savoir) qui aura lieu du 12 au 16 mai 2014 à l’université Concordia (Montréal).
Colloque 530 – Les sciences et le spectacle vivant : des pratiques aux recherches
Responsable(s)
Daniel RAICHVARG, Université de Bourgogne,
Ghislain SAMSON, UQTR – Université du Québec à Trois-Rivières
Description
La rencontre entre les sciences et le spectacle vivant a donné naissance à un genre complexe, une sorte d’hybride produisant des pièces de théâtre, mais aussi des spectacles de magie, de chansons, de danse, de clowns, des cabarets, des démonstrations « spectaclisées »… Présentés pour différents publics dans des théâtres, musées et écoles, en de multiples occasions, événements locaux, nationaux, opportunités diverses, tous posent des questions relatives à leurs choix artistiques, esthétiques, à leurs contextes de création, à leur montage et mise en œuvre et, finalement, à la dynamique de leur réception. Ces actions relèvent-elles de la pédagogie, de la culture, du « scienc’tainment » comme on dit « info’tainment »? Ne sont-elles pas un « usage social des sciences »? Qu’est-ce qui « fait œuvre »?
Ce colloque soulève les problématiques de recherche que l’on peut conduire sur ces objets culturels particuliers : recherches relevant de l’esthétique, de la communication, de la didactique et de l’épistémologie, pour, in fine, en comprendre les dynamiques de réception. Ces recherches relèvent nécessairement de l’interdisciplinarité, croisant sciences humaines et autres disciplines scientifiques, sous des formes qu’il convient aussi d’interroger, en amont – pendant la phase de création –, pendant et après les représentations (au sens théâtral!). Elles doivent aussi nécessairement interroger les acteurs (au sens sociologique) et l’œuvre comme processus. Leur cadre général n’entre-t-il pas dans un questionnement autour de la circulation culturelle des savoirs ou de l’anthropologie culturelle des savoirs? N’est-ce pas, finalement, parce que les savoirs sont moins présents qu’ils ne le sont pas plus?
Autant de questions qui devraient permettre de participer à la construction de ce champ de recherches en émergence, mais aussi d’offrir à la communauté artistique et pédagogique des éléments pour conforter leurs actions ou en développer de nouvelles.
Pour en savoir plus : http://www.acfas.ca/evenements/congres/programme/82/500/530/c
Dans le cadre du séminaire organisé par le LIED (Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain, UMR 8236 CNRS – Université Paris Diderot), la séance du 1er avril a pour thème les « controverses dans les techno-sciences ».
Pour en savoir plus : http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=accueil&np=pageActu&ref=5996
« Lieux hybrides, savoirs circulant : la communication dans les lieux culturels et les espaces commerciaux »
Équipe organisatrice :
Joëlle Le Marec, Professeur des Universités, Paris Diderot
Laurence Salvator, professeur agrégée, doctorante, Paris Diderot
Laboratoire Cérilac, axe EMOI : centre de recherches sur les pratiques de communication, les espaces médiatiques et institutionnels, et les rapports aux savoirs.
Au-delà des antagonismes premiers, la mise en relation de la boutique et du musée fait apparaître des lignes de convergence, voire des symétries sensibles à travers les discours (qui se rejoignent sur la promotion du loisir, de « l’expérience de visite », de « l’immersion »), l’architecture (intrication des espaces), ou encore la sémiotisation des espaces. Qu’un musée abrite en son sein une boutique, qu’il se prolonge sur un centre commercial ou qu’une enseigne commerciale choisisse de communiquer sur des événements essentiellement culturels, les points de rapprochement ne manquent pas. L’apparition de lieux hybrides qui mêlent étroitement les vocations commerciales et les ambitions culturelles en est un signe supplémentaire.
C’est à ces effets de rapprochements, à ces proximités pensées et ressenties que sera consacrée cette journée d’étude. L’ambition est triple : mettre en lumière ces effets de similitude ainsi que leur répercussion sur la pratique de ces lieux ; interroger les acteurs et les moteurs de convergence, qu’ils soient individuels ou institutionnels ; nourrir une réflexion critique sur la circulation du terme de « culture », dans la mesure où il s’impose comme une ambition partagée par certaines expositions culturelles ou commerciales.
En amont, l’hybridation des lieux de commerce et de culture implique enfin des échanges de pratiques, de regards et de cultures entre des sphères académiques et professionnelles elles-mêmes perçues comme distinctes mais qui ont toutes, bien qu’à des degrés divers, partie liée avec les savoirs de la communication : la recherche académique bien sûr, qu’elle se rapporte à la sémiologie, à la sociologie, ou à la pensée des médias et des médiations mais aussi les savoirs et savoir-faire professionnels, de l’exposition ou du marketing par exemple.
C’est pourquoi la mise en lumière de l’hybridation des lieux de commerce et de culture se doublera d’une réflexion sur ces savoirs de la communication et leur circulation entre monde académique, univers professionnels et espaces sociaux.
Programme à télécharger :